Dans le cadre de la résidence de création 40 x 40, Andréanne Gagnon et Nadia Morin ont créé en 40 h cette oeuvre, inspirée ce passage du texte d’Émile Beauchemin et de Rosalie Cournoyer: « Les bâtisses sont sombres, sauf pour les fenêtres. Une main ou un regard les animent de temps à autre ». Elle se veut un symbole dans un jeu de correspondances infinies.
397 photos ont été prises par Andréanne en Australie. Nadia en a fait une sélection pour créer les collages que voici.
Les artistes y traitent d’impermanence (miroir), de transformation (cycle lunaire), de jardin secret (serrure, oeil, clé), de mystère. La dérive y est explorée; cette forme d’errance, de rêverie, de fragments d’intimité. On y retrouve plusieurs fois la notion de passage, d’ouverture. Un dialogue entre deux univers. Quelques éléments réfèrent également à l’encyclopédie ancienne, aux histoires inconnues, difficiles à déchiffrer, à interpréter.
Au travers les teintes pastel, on ressent cette volonté de printemps intérieur. Les formes géométriques tentent de saisir le tout, de cartographier le confinement entamé sur deux continents différents. D’y apporter un sens. La diagonale réfère au tracé entre le Canada et l’Australie. Une proximité dans la distance.